Baouw : « Tu me parles de cabanes, ça me fait penser que tu m’évoques vraiment cette simplicité, ce rapport avec la nature. Ta maman, Monique, nous disait que tu sais imiter les oiseaux. »
JM Thévenard : « Ah, elle t’a dit ça ! (Rires). À force de traîner dans les bois, avec un peu de curiosité en plus de tout, tu arrives à repérer. »
Baouw : « Tu as commencé à mettre des dossards en trail. Ça ne doit pas être forcément simple en portant le même nom que Xavier Thévenard ! Avec la pression éventuelle que ça pourrait te mettre… »
JM Thévenard : « Xavier a un peu de notoriété, c’est évident, donc forcément on peut penser cela, mais en fait, je ne me mets pas la pression pour ça. Il y a plein d’autres choses que j’aime bien, que je peux faire. Le trail, j’adore mais je ne mets pas d’enjeu, derrière. On partage cela avec Lulu, ma compagne, on fait beaucoup de sorties ensemble. Sans se prendre la tête. Juste pour le plaisir. »
Baouw : « Ton premier trail avec un dossard, c’était où ? »
JM Thévenard : « C’était en 2010, à Pontarlier, le Trail des Sangliers ! J’y ai pris goût, j’ai continué. »
Baouw : « Sur la dernière édition en date du 90 km du Mont-Blanc, en 2019, tu termines 6e sur un ultra bien relevé, après quelques péripéties ? »
JM Thévenard : « Oui, moi, je fais 6 et Xav gagne ! C’était ma première expérience en ultra. J’ai fait une hypoglycémie à mi-parcours, à l’époque, mais je suis bien revenu. J’ai pris énormément de plaisir sur cette course, j’étais dans le flow. »
Une Échappée belle qui portait bien son nom, pour le trailer du Jura
Baouw : « Cette année, tu as fait parler de toi sur le trail de l’Échappée belle, en faisant cavalier seul un long moment, raconte-nous ! »
JM Thévenard : « Après avoir mené la course un bon bout de temps, avec le Xav comme pacer, je me suis arrêté à cause de douleurs aux ischios. Je n’ai pas de regrets, même si ça peut paraître dommage de s’arrêter si près du but. Mais ce sera la bonne excuse pour y retourner l’an prochain ! (Rires).