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Anti-héros #2 : Soif d’aventures et de découvertes, l’histoire de Gravel Kim

Découvre dans notre second épisode anti-héros, Gravel Kim, ancienne tennis woman de haut niveau qui a troquée sa raquette contre un gravel pour parcourir les plus beaux sentiers.
14 octobre 2024 par
Anti-héros #2 : Soif d’aventures et de découvertes, l’histoire de Gravel Kim
Jérémy Tissot BAOUW

A travers cette nouvelle rubrique, nous souhaitons te raconter des histoires de sportives et de sportifs aux trajectoires singulières. Parce que les plus belles histoires ne sont pas toujours celles de ceux qui jouent les premiers rôles. Chacune, chacun, à notre niveau de pratique et de performance, avons quelque chose à raconter.

C’est ce qu’on te propose de découvrir avec notre deuxième récit, avec l’histoire de Kim Gintrand alias Gravel Kim, ambassadrice Baouw.

Kim, c’est l’histoire d’une jeune fille qui, remplie de questionnements, de doutes et d'incertitudes, a décidé, à 23 ans, de se laisser guider par le goût de l’outdoor et de l’aventure. Originaire d’un petit village en plein cœur de l’Aveyron, Kim grandit dans une famille sportive où le vélo est omniprésent. Dès l’âge de 7 ans, elle tombe dans une première marmite, non pas celle des sports d’endurance, mais celle de la petite balle jaune : le tennis. Un univers qui bercera son enfance et son adolescence jusqu’à l’ambition d’en faire son métier et de devenir professionnel. Son avenir semble écrit. Or, comme dans chaque parcours de vie, il y a des aléas ou plutôt des opportunités, les saisir devient alors une question de choix.

 

JEU, SET & SPORT ÉTUDES

Passionnée par l’outdoor et la nature grâce à un papa cycliste à haut-niveau, c’est pourtant par le tennis que Kim connaîtra ses premiers amours pour le sport. Progression et compétition sont alors les maîtres-mots.

“J’ai commencé à jouer au tennis à l’âge de 7 ans. Très vite, j’ai commencé à faire de la compétition et à enchaîner les tournois. Plutôt douée pour ce sport, mes entraîneurs m’ont poussé à miser sur le tennis en raison de mon gros potentiel. Très tôt, ma vie a tourné autour de cela, je faisais du tennis toute la journée. J’ai eu l’opportunité de découvrir le quotidien d’une sportive de haut-niveau dès mon adolescence en passant notamment 18 mois au pôle espoir de Nantes. Suite à cela, changement radical, alors en classe de seconde, je fais le choix de continuer l’école par correspondance avec le CNED (centre national d’enseignement à distance) pour avoir plus de temps à consacrer au tennis. Tout s’enchaîne très vite ensuite, je participe à mes premiers tournois internationaux et je voyage partout dans le monde. C’est une expérience incroyable même si c’est un mode de vie totalement différent des ados de mon âge. Lorsque j’ai obtenu mon bac, deux choix s’offraient à moi : continuer les études, mais mettre de côté le sport ou alors continuer le sport à fond et mettre de côté les études, car en France, faire les 2 en même temps est quelque chose d’assez compliqué.”

 

DÉPART AUX US ET CHANGEMENT DE VIE

Une première grande opportunité que Kim saisit. Une grande étape dans sa vie qui la conduit, en 2017, à l’âge de 18 ans, à découvrir le pays de l’oncle Sam et le paradis pour sportif.ves : les universités américaines.

“J’ai donc pris la décision de partir aux USA pour combiner sport et étude, pour profiter d’un encadrement professionnel et d’un cadre d’entraînement exceptionnel. J’ai démarré mon expérience à l’université d’Alabama, l’une des plus prestigieuses du pays sur le plan sportif, où je suis restée 3 ans entre 2017 et 2019. A la fin de ces 3 années, j’ai finalement décidé de prendre un virage important en choisissant de délaisser le tennis pour prioriser mes études. Je suis donc partie 2 ans à Cincinnati pour terminer mon cursus et obtenir mon diplôme en finance et en marketing. Pourquoi arrêter le tennis ? Fatiguée de la compétition, assez sujette au stress, j’en avais marre de subir cela et de faire des sacrifices. J’ai surtout découvert la “vraie” vie d’étudiante, et cela a été un déclic pour moi. J’étais dans un cocon très fermé depuis mes 11 ans, où toute ma vie était tournée et orientée vers le tennis.”

 

L’ASCENSEUR ÉMOTIONNEL

Kim décide de poursuivre l’aventure professionnelle aux Etats-Unis et se projette à s’installer définitivement là-bas. Nouvelle opportunité ou aléa de la vie, elle se retrouve contrainte de rentrer en France.

“J’ai commencé à travailler aux USA en finance, mais j’ai eu des problèmes de papier, ce qui m’a contraint à rentrer et abandonner l’idée de vivre là-bas. Cela a été un choc et j’ai eu beaucoup de mal à me réadapter à la vie en Europe, et retrouver mes habitudes. Surtout quand tu passes 5 années très importantes dans ta construction d’adulte, de tes 18 à 23 ans, dans un autre pays avec une tout autre culture.”

Kim rentre dans l’Aveyron chez ses parents. C’est alors qu’elle découvre le sport qui va devenir sa nouvelle passion, le gravel.

“Durant cette période qui a duré environ 1 an, j’avais beaucoup de mal à me projeter sur la suite, et savoir ce que je voulais faire de ma vie. Puis, un jour, mon père, me propose de découvrir le gravel. Il m’explique que c’est une pratique qui arrive fort et qui devient très populaire en Europe. Intriguée et ayant beaucoup de temps pour moi à cette période, je commence à rouler un peu, beaucoup, puis énormément. Arrive un moment où je roulais tous les jours, je m’amusais à faire des tas de kilomètres et à découvrir en profondeur l’environnement autour de chez moi. Cela m’a permis de déconnecter, de réfléchir et de faire du sport, ce qui est indispensable à ma vie et à ma santé mentale.”

Un sentiment de plénitude et de liberté qu’elle ne retrouve nulle part ailleurs.

“Avec le gravel, c’est juste incroyable, tu peux vraiment aller où tu veux et cela t’offre un choix d’itinéraire et une flexibilité immense. Faire de l’itinérance, c’est vraiment ce que je préfère. Sûrement car cela me permet de rester loin et de fuir la compétition, qui à l’époque lorsque je faisais du tennis était dans ma tête en permanence. Avoir la tête dans le guidon, sans profiter à 100% et faire des courses pour avoir des résultats ne m’intéresse plus. Malgré tout, j’adore participer à des événements en lien avec le gravel, notamment celui qu’a créé mon père, le “Nature is Bike”, un des plus gros salons de gravel en France, et qui propose de venir découvrir la discipline à travers différents parcours. C’est un événement référence pour moi.”

 

DÉCLIC ET RÉVÉLATION

Puis tout s’enchaîne. L’aventure instagram commence pour Kim en 2021 et donne naissance à Gravel Kim. Très vite, sans aucun contrôle sur la situation, son compte et son nombre d’abonnés décollent. Aujourd’hui à la tête d’une communauté de 147 000 personnes sur Instagram, ses réseaux occupent une place prépondérante dans sa vie.

“Presque dans la foulée de ma découverte du gravel, j’ai décidé de créer ma page instagram, encore une fois sur conseil de mon père. Rapidement, je me suis rendu compte que ça intéressait beaucoup de gens et qu’il y avait un vrai engouement autour de cette pratique.”

De fil en aiguille, les premiers contrats arrivent.

“J’ai aussi continué à poster sur les réseaux et à obtenir des contrats avec des marques à l'année qui m’accompagnent et qui me permettent de vivre de cette passion. Cela fera 3 ans en début d’année prochaine. Je ne m’attendais pas à cela, et il n’y avait aucune stratégie au départ, je postais juste ce qui me faisait kiffer. C’est aujourd’hui mon activité professionnelle. Je prends tout ce qu’il y a à prendre à l’instant T et on verra combien de temps cela va durer. Enfin, j’ai récemment développé une chaîne Youtube, où j’essaye de publier des projets de plus grande ampleur. ”

 

CULTURE LOCALE, CUISINE ET SOBRIÉTÉ

Les réseaux sont avant tout une vitrine pour elle. Or, lorsque l’on est suivi par des milliers de personnes, le devoir de faire passer les bons messages devient essentiel.

“Avec le temps, les gens qui me suivent étaient de plus en plus curieux de savoir comment je trouvais mes itinéraires, alors j’ai décidé d’aller plus loin en créant mon site internet : destination gravel. Un site où je référence les itinéraires que j’ai testés et où je bosse avec certaines destinations qui me proposent de venir découvrir leurs territoires. Cela me tenait à cœur de proposer aussi tous les bons petits plans proches des itinéraires traversés : shops locaux, restaurants, café, hôtel etc pour faciliter et enrichir l’expérience des gens. Enfin, cela me permet de démontrer au plus grand nombre qu’il est possible de s’éclater proche de chez soi.”

Une belle démonstration du pouvoir attractif du gravel : s’émerveiller de l’environnement qui nous entoure.

“Sur les réseaux, ce que j’ai toujours voulu faire passer comme message, c’est de sortir de chez soi, d’aller dehors, de profiter de la nature, d’inviter les gens à bouger que ce soit à travers le gravel, le trail que je pratique aussi beaucoup, la randonnée etc. Ma découverte du gravel m’a permis de prendre conscience de la chance que l’on a d’habiter dans un pays comme la France avec une telle diversité de paysages. Partir loin, ce n’est vraiment pas quelque chose qui est indispensable dans ma vie. J’aime partir à la quête de petites pépites proches de la maison. Grâce au gravel, on voyage plus sobrement et on prend notre temps. Le temps de profiter et de respirer un grand coup. De plus, c’est aussi une pratique qui est très inclusive. J’ai beaucoup de femmes qui me suivent et je constate qu’il y en a beaucoup qui s’y mette. C’est un vrai plus pour le développement de la discipline.”

De cette pratique en découle des nouvelles habitudes, où bien manger et mieux manger, sont devenus des piliers indispensables à la vie de Kim. En témoigne d’ailleurs sa passion pour la cuisine.

“C’est quelque chose que j’adore faire, surtout faire à manger pour les autres avec l’idée de partage qu’il y a derrière. Et puis j’adore manger. Cela m’encourage, comme le vélo, à me déconnecter, à être dans le moment présent, centré sur ce que je fais, prendre du temps pour moi et ensuite avoir une récompense qui me fait plaisir quand je rentre à la maison. C’est aussi cool en tant que sportive, car cela me sensibilise beaucoup à la qualité de mon alimentation qui est ultra importante, encore plus quand on fait des sports d’endurance.”

 

BAOUW, COMME UNE ÉVIDENCE

Les partenariats que Kim noue avec les marques sont très souvent liés à des rencontres, fluides et naturelles. La collaboration avec Baouw en est l’exemple parfait.

“J’ai découvert la marque en arrivant sur Annecy il y a 2 ans, on s’est croisé sur plusieurs événements. J’adore Baouw, car les produits sont vraiment chouettes, c’est une marque hyper dynamique avec une équipe trop cool. La qualité des produits utilisés est exceptionnelle. Cela faisait vraiment sens pour moi d’établir un partenariat avec eux. J’utilise les produits dans n’importe quelles circonstances, notamment les nouvelles barres protéinées en encas après une grosse sortie. Les gels me sont aussi d’une très grande utilité notamment lorsque je commence à avoir du mal à manger sur le vélo. Le fait de pouvoir les diluer dans mes bidons est vraiment top. Et la pâte à tartiner, bien sûr, qui est vraiment la meilleure chose au monde. Le produit le plus polyvalent que je pourrais emmener partout ? Les gels, car c’est vraiment ce que j’utilise le plus souvent même dans mes recettes de gâteaux, avec mon goût préféré : le pêche - thé matcha.”

 

Où retrouver Kim prochainement ?

Sa page instagram où elle te partage sa passion du gravel et de l’outdoor : 𝗞𝗶𝗺 𝗚𝗶𝗻𝘁𝗿𝗮𝗻𝗱 (@gravel_kim) • Photos et vidéos Instagram

Sa chaîne Youtube où tu auras la chance de découvrir son film sur la Mongolie qui sortira mi-octobre : (7) Gravel Kim - YouTube

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