Search

Soldes hiver jusqu'à -33% + livraison offerte en point relais dès 75€ 

Le blog baouw

Anti-héros #4 : Charles Planet, pédaler plus fort que le diabète

A travers cette nouvelle rubrique, nous souhaitons te raconter des histoires de sportives et de sportifs aux trajectoires singulières. C’est ce qu’on te propose de découvrir avec notre quatrième récit, l’histoire de Charles Planet, cycliste professionnel au sein de l’équipe américano-danoise, Novo Nordisk.
8 janvier 2025 par
Anti-héros #4 : Charles Planet, pédaler plus fort que le diabète
Jérémy Tissot BAOUW

Comme tu le sais, chez Baouw, le bien-être du sportif est notre priorité. A travers nos produits sains, composés uniquement d’ingrédients naturels, nous avons la capacité de nous adresser à tous les pratiquants. Comme on va te le démontrer avec l’histoire de Charles. Sa singularité dans le peloton ? Il est diabétique de type 1. Une maladie métabolique chronique qui est entrée dans sa vie lors de son enfance. Tout comme sa dizaine de partenaires qui composent son équipe cycliste. Une exception dans le milieu. Une équipe créée avec un but précis : sensibiliser et accompagner les diabétiques dans leurs propensions à faire du haut-niveau sans que la maladie ne soit considérée comme un frein à la performance. Charles en est aujourd’hui l’une des figures de proue.

 

LE VÉLO DEPUIS LE BERCEAU

Originaire des Vosges, bercé sur les routes de Moselle, Charles est un fou de vélo depuis sa plus tendre enfance.

“Je fais du vélo depuis vraiment tout petit, j’ai été dans mon premier club qui est toujours mon club actuel, Remiremont VTT, à l’âge de 8 ans. J’ai commencé les compétitions en poussin grâce à mon père. A la base, je viens du VTT. C’est la discipline qui m’a appris les bases du vélo, dans laquelle j’ai participé à des compétitions au niveau régional, national et international. J’ai été diagnostiqué diabétique à l’âge de 10 ans, et cela n’a pas du tout été un frein dans mon développement et ma progression, cela m’a juste imposé très jeune de faire attention à mon alimentation. J’ai gravi les échelons champion de France VTT en relais avec julien Absalon en 2013 et champion de Lorraine de VTT et de cyclo-cross. Des titres qui m’ont mis en confiance et montrer que je pouvais viser plus haut.”


 



AMERICAN DREAM

Fort d’un caractère qui ne lâche rien, Charles ne s’est pas laissé d’autres choix que de réussir, quels que soient les obstacles à surmonter.

Puis je suis parti aux USA en 2013 après un concours de circonstances. Je découvre l’existence de l’équipe Novo Nordisk qui recrute uniquement des athlètes diabétiques. Ni une ni deux, je décide de leur envoyer un mail, sans penser à un seul moment que j’aurais un retour positif de leur part et qu’il me prendrait à l’essai pendant 2 mois.

Dès lors, la folle aventure a démarré.

“Les 2 mois se sont très bien passés grâce à une bonne intégration et de très bons résultats comme ma victoire sur un critérium en Géorgie et ma 5ème place au général sur le Georgia Cycling Grand Prix, une épreuve par étape de 6 jours. Ces résultats m’ont permis de prolonger l’aventure américaine et signer mon premier contrat professionnel en 2014 au sein de Novo Nordisk. Une véritable consécration.”

Charles prend place au sein d’un collectif soudé, uni par la maladie.

“C’est une équipe où on est tous diabétique de type 1, le concept de l’équipe va bien au-delà de la performance. Le but est aussi d’inspirer tous les gens qui souffrent de cette maladie dans le monde entier. J’ai fait toute ma carrière professionnelle dans cette équipe, car elle m’a apporté tellement de choses sur le plan sportif ainsi que sur le plan humain dans mon développement en tant qu’homme. C’est vraiment ma 2ème famille. Pleins de moments où on a pu partager notre expérience en tant que cycliste professionnel diabétique auprès de population qui n’était pas du tout sensible à ce sujet. Cela a renforcé indiscutablement nos liens.”

 


Mais concrètement, être diabétique de type 1, quésako ?

Concrètement, mon pancréas ne fonctionne plus donc je dois l’auto-réguler, cela demande d’être concentré sur la gestion des aliments ingérés qui vont sécréter de l’insuline et de prendre connaissance bien à l’avance du type d’effort qui m’attend, car selon le profil de la course, je ne vais pas devoir réguler ma glycémie de la même façon. Heureusement, grâce aux progrès de la médecine, la gestion de la maladie est devenue très fluide et on a même la sensation parfois de ne plus être diabétique, c’est beaucoup plus facile à gérer aujourd’hui. La différence avec mes débuts est énorme. Par exemple, quand j’ai commencé le vélo, les capteurs de glycémie n'existaient pas. A l’époque, on devait se piquer en permanence ! Aujourd’hui, on arrive même à mettre en temps réel, notre glycémie sur nos compteurs de vélo et notre montre, donc on peut avoir un suivi ultra précis pour éviter l’hyperglycémie ou l’hypoglycémie.

Comme il aime le revendiquer, pour Charles, la maladie n’est pas un frein à la performance, loin de là.

“Il est parfois difficile de sortir de l’image du diabétique et de montrer qu’on est tout à fait comme les autres. Forcément, aujourd’hui, j’ai une expérience de plus de 20 ans derrière moi, donc ça fait tellement partie de moi que je trouve ça totalement normal. Après, j’ai envie de dire que je le vis de la même manière qu’un athlète qui n’est pas diabétique, car je mange la même chose, je bois la même chose, je vis la même vie, j’ai juste ce petit truc en plus qui est la gestion quasi-permanente de ma glycémie. On peut être diabétique et atteindre le très haut niveau. Après, on n’est jamais à l’abri d’une défaillance. Beaucoup de mes anciens adversaires pourraient témoigner, car sur mes jeunes années, ça m’est déjà arrivé d’être en tête de course et de devoir abandonner après une mauvaise gestion des ravitos. Cela m’a permis et obligé à apprendre très vite de mes erreurs, car celles-ci, à cause du diabète, lorsqu’elles arrivent, on les paye cash. Durant notre effort, on doit jouer sur notre prise alimentaire et aussi dans les cas extrêmes, s’injecter de l’insuline, soit sous forme de pompe, soit sous forme de stylo, tout est sous-cutané. Cela repose aussi beaucoup sur le ressenti de l’athlète et l’expérience accumulée.”

Sujet tabou dans le peloton ?

“Pas du tout ! Les gens sont vraiment respectueux, voire admiratifs quand ils apprennent qu’on est athlète de haut niveau et diabétique.”

 

Qu’en est-il de l’alimentation ?

En tant que diabétique, je ne me suis jamais privé de quoi que ce soit, car c’est au diabète de s’adapter à moi et pas l’inverse, c’est comme ça que je me sens heureux et libre, et ça se passe très bien comme ça. Après, au début, c’est sûr que ça a été un vrai défi pour apprendre comment cela fonctionnait. L’alimentation est l’un des facteurs clé dans la performance donc j’ai testé beaucoup de choses, avant, pendant et après l’effort comme la mise en place de routine et surtout la prise de recul pour éviter de reproduire des erreurs. Dès le plus jeune âge, j’ai été poussé par mon diabète à faire attention à mon alimentation et prendre conscience de son importance pour atteindre le haut niveau. Avec le recul, le diabète m’a aidé pour optimiser et prendre en compte ce paramètre, sûrement plus que les autres. Au cours de ma carrière, j’ai fait de mon diabète une véritable force.”


Les produits Baouw, un véritable atout pour réguler sa glycémie.

“Lorsque nous sommes en compétition, il est super important de privilégier des aliments naturels et sains, riches en fibre, avec un index glycémique faible ou modéré pour permettre à notre glycémie de se réguler correctement. Dans ce cadre, les produits que propose Baouw sont des alliés de choix, car en plus d’être gourmands et savoureux, ils agissent positivement sur la gestion de notre glycémie. Comment ? En évitant des pics accrus liés à la sécrétion d’insuline, ce qui pourrait provoquer une hyper ou une hypoglycémie. Le gros avantage des produits Baouw est qu’ils peuvent être consommés tout au long de l’année, même hors période de compétition.”



 

LA FIN D’UN CHAPITRE

Toutes les bonnes choses ont une fin, même si lorsque cela est prématuré, c’est toujours plus difficile à encaisser.

J’arrête ma carrière en fin d’année en raison d’un grave accident survenu en 2022 où j’ai par la suite passé plusieurs mois en fauteuil roulant. J’ai remis beaucoup en question ma pratique, et psychologiquement je me suis rendu compte que je ne m’en étais pas complètement remis, avec une peur très forte encore présente en descente. Malgré beaucoup de travail, j’ai une perte de plaisir et une baisse de performance constante. Je ressens le besoin aujourd’hui de travailler sur un autre chapitre de ma vie. J’ai des petites pistes pour le moment même si l’idée est de prendre le temps de trouver une nouvelle passion, quelque chose qui m’anime et un projet qui va animer ma vie comme le vélo peut le faire depuis longtemps. J’espère continuer dans d’autres sports et notamment, le trail longue distance.”


Une belle leçon de vie et d’humilité.

Je retiens de ma carrière que chaque histoire est différente, mais ce que je sais, c’est qu’en aucun cas, je me suis senti inférieur ou j’ai senti qu’on m’avait mis des barrières en lien avec ma maladie. Je me suis toujours senti normal et j’ai toujours eu envie qu’on me considère comme tel. Je suis très heureux d’avoir eu la vie que j’ai eue et les trajectoires que j’ai prises pour en arriver là où j’en suis aujourd’hui. Mon combat durant toutes ces années a été de démontrer que ma place était légitime chez les pros à travers mes résultats sportifs.”

Charles est l'un de ceux qui transforment les petits accrocs de la vie en leçons et en inspirations. Il a réussi à trouver ce qui fonctionnait pour lui et sa maladie, notamment en utilisant, tout au long de ses courses et au quotidien, les Baouw qui lui convenaient parfaitement.

Des produits adaptés pour toutes et tous permettant une meilleure gestion de sa glycémie et de son effort.

Aujourd'hui, à la retraite de sa carrière de cycliste professionnel, il est toujours aussi rempli de rêves et de projets, cherchant à s'inspirer lui-même tout en inspirant les autres.

 

 

Pour suivre les prochaines aventures de Charles : Instagram

©Charles Planet 



Je partage

Tous les articles

Voir + d’article

La newsletter du Club Baouw

Des avants première et des ventes privées

Des réductions exclusives et des offres uniques chaque mois

Un système de parrainage gagnant gagnant

Des conseils adaptés à tes objectifs par nos experts