Baouw : Salut UGO, peux-tu te présenter ?
Ugo : Ugo Ferrari, auto-proclamé « Duc de Savoie » au début du mois de mai 2019. J’ai suivi un cursus classique, pour ne pas dire banal afin de m’amener à travailler en OpenSpace dans l’ingénierie électronique.
Domaine fascinant mais entreprises et PME complexes à cerner, j’ai à un moment donné eu pas mal de temps libre qui m’a poussé à … lancer mon autoentreprise, micro en main !
Je me retrouve donc, en 2017, à démarrer une nouvelle aventure, d’abord seul contre tous, puis en 2018, avec un calendrier d’animations quasiment complet, la stabilité était trouvée.
Sportivement, j’ai également cherché un peu avant de trouver « mon » sport. D’abord Vététiste, de 2007 à 2011, puis cycliste sur route, j’ai basculé, après un ras le bol de mes piètres compétences au sein du peloton, dans le sport le plus individuel possible : le Trail.
Du grand n’importe quoi en 2014 au sérieux de 2015, c’est en 2016 que j’ai vraiment été convaincu et convaincant sur l'Ultra Trail avec une 4ème place à la TDS derrière un jeune coureur prometteur nommé Pau Capell.
Baouw : Peux-tu nous en dire plus sur ton palmarès ?
Ugo : Mon palmarès reste maigrelet puisque fort d’une saison 2016 réussie, en 2017 il m’est « tout » arrivé avec notamment une infection bactérienne incompréhensible et une fracture de la rotule rarissime, entre autres.
La reprise fut très compliquée en 2018 et c’est vraiment en 2019 que j’ai pu retrouver un niveau correct, m’attelant à résoudre des problèmes de ravitaillements, la consécration n’est arrivée, que tardivement, à l’Ultra Trail de Cap Town début décembre. 4ème derrière François D’Haene et Nicolas Martin.
2020…ahahahah
Et 2021, 18 ème sur l'UTMB et le reste à écrire !
Baouw : Quel est ton plus beau souvenir et ton plus grand objectif ?
Ugo : Sans aucun doute l’arrivée de la TDS 2016 qui était absolument inattendue et l’objectif est…sa grande sœur, l’UTMB !
Pour plusieurs raisons, l’UTMB est pour l’instant LA course sur laquelle je veux performer.
Proche de la maison, un parcours intéressant autour d’une montagne pas trop vilaine, de nombreux amis présents sur place, un plateau de coureur à ce jour inégalé sur n’importe quel autre ultratrail, une médiatisation de l’événement apportant la touche d’excitation supplémentaire, tout est réuni pour passer une belle semaine.
Et surtout ce cheminement, mois après mois, pour essayer d’arriver dans les meilleures dispositions le jour J, en se remettant en question en permanence, c’est peut-être aussi ça le plus savoureux.
Baouw : Quelle est la place de la nutrition dans ta pratique ?
Ugo : Je dirais qu’elle est très présente depuis 2014, même s’il me paraît assez fou de réduire la nutrition à la performance sportive. C’est tout de même le pilier de la santé, un travail sur le long terme qui ne s’achète pas, pour vivre de longues et belles années et non pas « survivre ».
Puis en 2020 j’ai pris une tournure, réalisant que, seul, je tombais parfois dans certaines mauvaises habitudes, en prenant un coach nutritionnel.
Sébastien Diefenbron, ami et sportif entraîné par le même préparateur physique que moi : Patrick Bringer.
C’est des choses simples qu’on répète sans jamais les faire, consommer local, ce ne sont pas les coopératives qui manquent autour de chez moi, bannir les aliments transformés, consommer du sucre de manière pertinente.
Maintenant que c’est couché sur le papier et que j’ai le programme sous les yeux, chaque écart est beaucoup plus minime qu’avant et est toujours suivi de 3 ou 4 jours super clean !
Etant déjà en très bonne santé, je n’ai pas vu de bénéfices flagrants pour le moment. Mais je ne suis pas là pour faire « PSCHIIT » un an ou deux. Le rêve absolu c’est de mettre de grosses corrections aux jeunes, quand j’aurais 80 ans.
Mais je crois que ce ne sera pas très dur puisque, quand je vais faire mes séances de VMA sur les créneaux des lycéens, je ne vois plus de sportifs dans les classes.
Baouw : Pourquoi avoir fait le choix de Baouw ?
Ugo : C’est assez simple, connaissant une partie de l’équipe je n’avais pas vraiment l’impression de me donner au sponsoring pur qui n’a pas vraiment de sens pour moi. J’ai plutôt l’impression de fortifier des liens avec un groupe d’amis.
Pour moi Baouw regroupe l’essentiel des qualités à savoir des aliments non transformés, des sucres complexes, une part importante de lipides de qualité, une entreprise la plus locale possible et à taille humaine, un esprit dynamique et un brin polisson, tout ce qu’il faut pour évoluer en pleine santé dans son sport !
Les produits sont excellents au goût, même si je ne suis pas un fanatique de toutes les barres, il y a 11 goûts différents, j’apprécie la diversité. On sent le réel apport du travail d’équipe entre le nutritionniste proposant l’aliment le meilleur pour le corps, le cuisinier, devant jongler pour nous faire avaler de la meilleure des façons le soi-disant aliment parfait et enfin, le commercial devant aussi avoir un œil là-dessus afin de proposer des produits abordables.
La gamme Baouw est chère, si l’on compare les grammages des barres entre les différentes marques. Mais qui fait la plus grosse marge ? La marque Annécienne proposant des produits biologiques recherchés ou une marque lambda, voir étrangère, proposant du sucre raffiné ?
Est-ce que j’assimile vraiment ce que je consomme lorsque j’avale une cochonnerie ?
Soyons buté et réfractaire, admettons que oui, alors posons-nous une autre question, quel sera l’impact de dizaines d’années de consommation de sucres rapides sur mon estomac, mes intestins et mes dents à long terme ?
Voilà pourquoi, tout d’un coup, Baouw apparaît moins « cher ».
D’autant plus que le fait de payer, de manière impactant, sa barre pousse à la consommer intelligemment.
Possédant une dotation à l’année, je ne peux pas non plus en consommer des pleins frigos, avec mon coach nutritionnel, nous élaborons donc des stratégies, à chaque entraînement.
Certains jours, bien que la séance dure 2 ou 3 heures, je n’ai pas besoin de consommer de barres Baouw. D’autres jours si. Cette stratégie consiste à cycler ses glucides. Une pratique courante à l’entraînement où l’on cycle sa VMA, son seuil puisqu’on en fait pas tous les jours.
L’apport que je cherche dans les barres Baouw est un maintien de la glycémie. Une stabilité. Essentiel en ultratrail, la consommation raisonnée et réfléchie des barres Baouw me permet, si mon rythme ne s’accentue pas de manière déraisonnable ou si les conditions météorologiques ne deviennent pas trop extrêmes, de conserver le même niveau d’énergie tout au long de l’effort, sans nuire à ma santé.
En cas de pépin, je dégomme des sucres rapides de manière brutale et excessive afin de remettre le train sur les rails. C’est à ce moment-là que, pour moi, les purées de fruits entre en jeu.
Elles me servent également, parfois, sur des efforts de fractionnés où j’ai seulement 2 à 4’ de récupération entre les blocs si, pour diverses raisons, je suis parti plus tard que prévu à l’entraînement et que le repas précédent n’est qu’un lointain souvenir.
Baouw : As-tu une barre et une purée Baouw préférée ?
Ugo : La barre cacao sans hésiter ! Et la purée patate douce, j'adore le côté salé très original !
Baouw : Comment pouvons nous te suivre ?
Ugo : Sur Insta mais pas que ! J’aime le partage d’expérience et, pour ceux qui veulent creuser, j’y consacre un temps considérable sur mon Patreon : https://www.patreon.com/UgoFerrari
Également, avec mon ami et athlète Baouw Nicolas Martin, nous avons rédigé un eBook permettant de vulgariser l’entraînement, pour le Trailer souhaitant mettre un premier pied là-dedans sans immédiatement devoir investir dans un coach personnel : https://lantreduduc.fr/boutique
Enfin j’anime un Podcast un peu « Fourre-tout » chaque mercredi depuis plus de 3 ans. Il disponible sur Spotify sous le nom cocasse de « Trailer Dévergondé ».
Baouw : Merci Ugo et bonne chance à toi pour le reste de la saison !