Elles sont belles à croquer. Rutilantes, elles attirent l’œil sur les étals ! Mais qu’ont-elles dans le ventre ? Que valent-elles vraiment ?
Notre nutritionniste Baouw Benoît Nave, titulaire du diplôme européen Micronutrition, Alimentation, Prévention, Santé (faculté de médecine Paris Descartes)en 2019, répond à ces questions !
Mangez vos cinq fruits et légumes par jour » et vous aurez votre « ration » de vitamines, minéraux et antioxydants en tous genres ! Mais sur quoi se base cette « loi » nutritionnelle ?
Sur la teneur moyenne en antioxydants des végétaux. Mais pas ceux d’aujourd’hui. Celle des végétaux que l’on consommait il y a 30 ou 40 ans !
Problème ou pas ? Comme la science a progressé, fruits et légumes actuels sont peut-être de meilleure qualité ?
Cette pomme semble si parfaite. Elle a fière allure : si son ramage se rapporte à son « pelage », on en fera vite la reine des pommes ! Pleine de vitalité. Qu’a-t-elle dans le ventre ? Que vaut-elle d’un point de vue nutritionnel ?
Il faudrait manger, chaque jour, 100 pommes Grany Smith conventionnelles (non bio) pour couvrir nos besoins ! Là ou trois Reinettes bio font le boulot… Alors, qu’est-ce qui est trop cher ?
Comparons les qualités nutritionnelles de cette pomme à une autre, cueillie dans un verger identique à celui de nos grands-parents.
Les fruits, comme les légumes, sont composés d’eau essentiellement puis de sucres, de fibres (le tout pour 95 %) puis de vitamines, de minéraux, d’oligoéléments, pour les 5 % restants. La vitalité d’un aliment se mesure à sa densité nutritionnelle, dans ces 5 % restants où se trouvent tous les éléments-clés permettant une infinité de réactions se déroulant dans notre organisme à chaque instant. C’est là que se joue notre santé ! Qu’ont-elles vraiment dans le ventre, ces pommes non bio ? On entend souvent que le « bio » coûte cher… mais est-ce que ces « aliments » fictifs méritent encore d’être appelés aliments ?
LE CONSTAT
Le constat est accablant pour les fruits issus de productions intensives. Si l’on prend l’exemple de la vitamine C, une Grany Smith contient 2 à 3 mg de vitamine C pour 100 gr. Une Reinette ou une Ariane 20 à 30 mg, une Transparente de Croncels (issue de verger ancien)… 400 mg ! Par ailleurs, il faut peler un fruit non bio : une douzaine de produits chimiques différents sont nécessaires pour lui donner une couleur et un aspect dignes des standards de beauté voulus par l’industrie… 80 % de la vitamine C se trouve dans la peau. Faites vos comptes : 20 % de 3 mg = 0,6mg contre 30 à 400mg. Facteur 50 à 700 ! Pour rappel, il faut entre 60 et 100 mg de vitamine C quotidiennement soit une centaine de Grany conventionnelles de supermarché… contre trois Reinettes bio !
Pas besoin de peler (c’est même déconseillé) un fruit de verger non traité ou un issu de l’Agriculture biologique. Les vitamines sont dans la peau !
Qu’est-ce qui explique une telle différence ?
Tout ! La variété. Les sols dans lesquels les arbres fruitiers sont cultivés, en monoculture, désherbés constamment, labourés au tracteur, se sont considérablement appauvris. La quête éperdue aux rendements se traduit par l’apparition d’hologrammes de végétaux. Notre pomme de supermarché a l’aspect, l’odeur, le goût de la pomme, mais n’en est qu’un fantôme d’un point de vue nutritionnel, vidé de toute substance vitale ! On nous vend… du vent !
Tes Baouw sont préparées avec de vrais aliments dedans, issus de l’Agriculture biologique : des nutriments en barres ! Et gorgées de vitamines : vitamine C, vitamine B, vitamine E, beta-carotène…
Ces calculs ont été réalisés par le nutritionniste Baouw Benoît Nave, titulaire du diplôme européen Micronutrition, Alimentation, Prévention, Santé (faculté de médecine Paris Descartes) en 2019.